Reportage

REPORTAGE : Le retour aux sources de Carlos DA CRUZ (2007)

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Par Jean-François Quénet.

L'Algarve, c'est l'extrême sud du Portugal. Un repère de golfeurs désormais. Et de touristes. Pour eux, le pays a créé des installations ultra-modernes, tout en contraste avec l'environnement quitté il y a quarante ans par Manuel Da Cruz, fuyant la dictature des généraux, et rapidement rejoint par sa jeune épouse, Maria.

A l'époque, la France offrait du travail. Ils ont fait 35 ans d'usine, à la chaîne, lui chez Citroën, à St-Ouen, elle chez General Motors, à Gennevilliers. « Ils vivaient encore à l'hôtel quand est né mon grand frère », souligne Carlos, deuxième des trois fils. Lui a connu l'appartement de St-Denis. Et l'été, les vacances, le retour au pays, l'Algarve, la petite maison de Boliqueime, l'Atlantique à cinq kilomètres.
Carlos Da Cruz ne s'est jamais soucié de connaître l'histoire de sa région d'origine. Où les Phéniciens, les Carthaginois, les Romains et surtout les Arabes ont laissé leurs traces. Al-Gharb signifie « l'Occident » en arabe.
L'Algarve, pour Carlos, est de fait le pays de l'insouciance. Des souvenirs de jeunesse. « On venait en car chaque mois d'août. Cela prenait deux jours et demi, il n'y avait pas d'autoroutes partout. Le chauffeur venait nous prendre à la porte de chez nous à St-Denis et nous déposait à la porte de la maison de Boliqueime.
J'ai couru par ici un été, en cadets. J'ai gagné deux courses sur quatre. Mais j'ai vite été marqué. Ils pointaient tous « le Français ». Nous, les enfants de l'immigration, on est étrangers partout. En France, j'étais le Portugais. »
Et de fait, jusqu'à ses 18 ans, il avait la nationalité portugaise. Si bien qu'il n'avait pas le droit de disputer le championnat de France cadets remporté à Rennes par Benoît Salmon, où il prit la 5e place au sprint après avoir « tapé le trottoir ». « Le comité d'Ile-de-France savait que je n'étais pas français, mais comme personne ne m'a jamais demandé de montrer mon passeport… »
L'équipe de France l'a rattrapé. Son pays de naissance aussi. « A 18 ans, j'ai opté pour la nationalité française. Mon regret aujourd'hui, c'est que j'ignorais à l'époque la possibilité d'avoir la double nationalité. J'ai couru six ans en équipe de France sur piste. Sur route, j'ai fait un championnat du monde, il y a deux ans à Madrid, mais avec un passeport portugais, j'aurais pu connaître d'autres sélections et disputer les Jeux olympiques. »
A l'occasion, les médias portugais le sollicitent. Il dit que sa langue maternelle est le français, mais à la maison, il a toujours parlé portugais. « Une chaîne de télé est venue chez moi un jour, les journalistes m'ont dit : Tu as l'accent du sud du Portugal ! »
Parfois, on lui demande s'il n'est pas tenté par un retour au pays, un engagement par exemple dans la nouvelle équipe de Benfica qui a fait revenir José Azevedo de Discovery Channel. Carlos n'a pas été surnommé par hasard ‘Monsieur le Ministre' par Marc Madiot, il connaît l'art de la diplomatie et de l'esquive avec le sourire. « Disons que l'avenir du cyclisme n'est pas au Portugal… » Vendredi matin, deux membres d'une équipe locale de l'Algarve ont été interdits de départ suite à un contrôle sanguin. Au pays de ses ancêtres également, Da Cruz reste un pourfendeur du dopage.
Son lien avec le cyclisme portugais consiste à communiquer directement avec l'organisateur du Tour d'Algarve, Rogério Teixeira, pour la participation de la Française des Jeux. Il emmène volontiers le staff de son équipe goûter la spécialité locale, le cataplana, qui mélange viande et crustacés dans une gamelle en cuivre.
Et quand la course passe à Loulé, non loin de Faro, la principale ville de la région, et tout près de Boliqueime, il est aussi populaire que sur une étape du Tour de France en Seine-St-Denis. Il retrouve oncles et tantes, découvre des nouveaux cousins. « Ils sont huit frères et sœurs du côté de mon père et cinq du côté de mère… J'aime la mentalité d'ici. Bon, ils ne sont pas rapides… » Manuel Da Cruz était rentré au pays en juin dernier, pour un mois, et finalement, il va retourner en France dès la fin du Tour d'Algarve…

                                                        source : www.velomania.net

Carlos DA CRUZ prend la parole (2006)

Lancement de la saison 2006. La Française des jeux et son capitaine de route se positionnent sur le créneau de la lutte antidopage. Entretien.

À trente et un ans, après huit années de professionnalisme, le Francilien Carlos Da Cruz repart à l'attaque pour encadrer les jeunes de la Française des jeux, un rôle qu'il affectionne par-dessus tout. Car celui qu'on surnomme « le ministre » dans le peloton n'a vraiment pas sa langue dans sa poche.

L'intersaison en cyclisme est synonyme d'entraînement. Or, on a souvent dit ici ou là à l'étranger que les Français s'entraînaient mal. Est-ce votre avis ?

Carlos Da Cruz. Non, ce n'est pas vrai. Bien sûr, c'est ce que les étrangers disent de nous, mais nous, les Français, avons surtout adapté notre entraînement en fonction des événements vécus par le passé dans notre sport. Avant 1998 et l'affaire Festina, la situation était telle que certains coureurs récupéraient plus vite.

Huit ans après, les choses ont-elles vraiment changé ?

Carlos Da Cruz. Nous, à la Française des jeux, souhaitons en tout cas montrer patte blanche. Notre credo, c'est le respect des valeurs du sport et de l'équité surtout. Celui qui trichera, chez nous, sera sanctionné très durement.

De toute façon, les étrangers ont beau jeu de nous pointer du doigt et de dire qu'on s'entraîne mal... S'ils le font, c'est pour dissimuler des choses un peu inavouables. Lorsqu'on apprend cette année que l'Espagnol Roberto Heras, triple vainqueur du tour d'Espagne, se fait attraper à l'EPO, ce n'est pas anodin. Tout le monde ne récupère pas de la même façon dans le peloton.

L'idée d'une sorte de « permis de courir à point », prôné par le patron de la Française des jeux pour contrer les tricheurs, vous séduit-elle ?

Carlos Da Cruz. Absolument ! On doit en passer par là et mettre des radars pour faire peur à ceux qui veulent encore tricher. Aujourd'hui, les sanctions financières auprès des sportifs ne sont pas encore assez élevées. Or, si le sportif triche, c'est avant tout pour gagner un peu plus d'argent.

Parlons franchement, c'est une mesure qui serait facile à imposer dès cette saison ?

Carlos Da Cruz. Non, il faut faire un travail de fond avant que le milieu accepte une telle révolution. Soyons réalistes, c'est le genre de mesure qu'on n'appliquera pas comme ça du jour au lendemain. Mais c'est possible de le faire.

Alors qu'une nouvelle saison va bientôt recommencer, est-ce que le cyclisme est encore un grand malade ?

Carlos Da Cruz. Non, il n'est pas si malade que ça ! Lorsque je vois le public qui est derrière nous, je reste optimiste. Chaque année sur les routes du Tour de France, le public est de plus en plus nombreux : pour nous, coureurs, c'est un signe qui nous pousse à continuer et à nous battre davantage contre les tricheurs.

Un mot de vélo, quand même. Vous êtes le capitaine de route de cette équipe pour la saison qui s'annonce, ça veut dire quoi ?

Carlos Da Cruz. Un capitaine de route, c'est celui qui emmène son sprinter jusqu'à la ligne d'arrivée, qui protège son leader au maximum lorsqu'il joue le général afin qu'il ne soit jamais isolé. En fait, c'est une organisation définie lors du briefing du matin avec notre directeur sportif Marc Madiot, que je dois mettre en place sur le terrain. C'est aussi ne pas hésiter à remettre les choses au point avec mes équipiers lorsque rien ne va. Car, finalement, je suis le premier à me sacrifier pour eux.

Entretien réalisé par Frédéric Sugnot

Carlos DA CRUZ "je vais essayer de gagner une étape" (2005) 

Interview de Carlos Da Cruz : "je vais tenter de gagner une étape, je cours après depuis un moment. Ce sera mon objectif premier".


© Vélo 101 Quel sera votre rôle au sein de l'équipe sur le Tour ?
"Ce sera d'organiser le travail autour de nos leaders qui vont jouer le classement général. Ensuite, je vais aider nos sprinters, il faudra se décider entre Baden Cooke et Bernard Eisel qui sont rapides tous les deux, mais pour le moment Bernhard Eisel a remporté trois victoires alors que Baden Cooke se cherche encore, apparement, il s'est bien entraîné et il dit qu'il a les pattes comme jamais. On fera le point dimanche soir."

Quels sont vos objectifs personnels ?
"Je vais tenter de gagner une étape, je cours après depuis un moment, n'importe laquelle me ferait plaisir et ce sera mon objectif premier. Dès que j'aurai une opportunité et les jambes, 
je vais en profiter."

Jusqu'à présent, qu'est-ce qui vous a manqué pour gagner cette étape ?
"Quand j'ai fait deuxième (NDLR : il avait terminé deuxième à Toulouse en 2003 derrière Flecha), il m'a certainement manqué un petit peu de chance. Mais, je compte très peu mes efforts lorsque je suis sur le Tour de France, je donne tout ce que j'ai et c'est peut-être ce qui me joue des tours sur le final. Avec l'expérience, cela devrait compter cette année !"

Quel est votre pronostic pour le classement final ?
"Armstrong, Vinokourov et Basso, les trois sur le podium."

Pouvez-vous nous donner des nouvelles de Sandy Casar ?
"Il est bien, nous serons dans la même chambre en ce début de Tour, je vais essayer de le canaliser et cela se passe très bien. Sandy vise une place au général comme Bradley Mc Gee, j'espère qu'il terminera dans le top 10, ce serait déjà pas mal."

Que vous a dit Marc Madiot à la veille du départ du Tour de France ?
"On a eu une petite réunion mais c'était surtout sur les consignes et les horaires à respecter vis à vis du personnel. Le timing est serré sur le Tour de France, tout est minuté. Pour le reste, c'est une course comme une autre ! Cette réunion était surtout destinée aux jeunes et aux néo-pros du Tour de France."

Justement, aidez-vous les jeunes de l'équipe ?
"Je ne leur dit pas forcément ce qu'il faut faire mais si, au fil des jours, je vois des erreurs qui sont commises, je leur dirai. Pour l'instant, j'ai un oeil averti sur eux et j'attends de voir."

Ces dernières semaines, quelle fut votre préparation pour le Tour ?
"J'ai déjà participé au Giro puis j'ai coupé quinze jours avant d'enchaîner sur la Route du Sud. Après, j'ai poursuivi avec le championnat de France et pas mal d'entraînements. Cette semaine, j'ai fait de la récupération active. On est arrivé sur les lieux du départ depuis trois jours et on a déjà quelques sorties d'intensité ensemble pour débloquer par rapport au contre-la-montre car il n'y a que 19 km."

Avez-vous reconnu des étapes, en avez-vous coché ?
"J'ai regardé l'ensemble du parcours et ce sera très dur. Je peux certainement viser des étapes dans les Vosges où les équipes de leader ne vont pas forcément prendre la course en main, j'ai une carte à jouer à ce moment-là même si Christophe Mengin qui est du coin va essayer de s'illustrer chez lui. Sinon, il y aura peut-être des ouvertures entre les Alpes et les Pyrénées, il y aura une ou deux étapes où une échappée pourrait aller au bout."

Propos recueillis à Challans le 1er juillet 2005.

Carlos DA CRUZ "j' espère gagner une étape sur le giro" (2003)

Le valeureux Carlos Da Cruz, vainqueur dernièrement du Circuit de la Sarthe, a analyse pour le Vélo-Club sa victoire avec du recul et envisage l'avenir avec optimisme.


Velo-Club du Net : -Tu as gagné au Circuit de la Sarthe ta première course à étape chez les pros, quel sentiment cela te laisse-t-il avec un peu de recul?

Carlos Da Cruz : J'ai le sentiment d'être reconnu dans l'équipe et d'avoir été remercié pour le travail que j'ai accompli ces dernières années.
Même les coureurs me l'ont dit après avoir remporté la première étape. Ils m'ont fait savoir qu'ils allaient se sacrifier pour que je puisse profiter du maillot jaune le plus longtemps possible, voir même le ramener à la maison.

VC :-Peux tu nous raconter ta course une fois que tu as pris le maillot et jusqu'à la délivrance finale?

CDC : Une fois le maillot sur les épaules, il a fallu organiser le travail de chacun dans l'équipe puisque l'on n'était que cinq coureurs alors que d'habitude on gère avec huit. Il y avait Casper, Casar, Vogondy qui faisaient le tempo pour ne pas laisser les échappés prendre trop d'avance ainsi que Mc Gee et Robin qui restaient légèrement en retrait en cas de coup dur.

VC : -Rouler en leader, j'imagine que c'est agréable! Etre protégé toute la journée par ses coéquipiers, c'est vraiment un plus?

CDC : Bien sur qu'être leader c'est plus facile surtout dans le final des étapes quand c'est la grosse bagarre puisqu'on a été protégé du vent et des coups de bordures durant toute l'étape et qu'on a passé la journée dans les dix premiers, ce qui permet d'éviter les coups d'élastiques.



VC : -Tu as battu à la régulière Sivakov, cependant les Big Mat n'ont pas semblé chercher à rouler autant que vous, penses-tu que, te connaissant bien, ils savaient que ce serait dur pour leur coureur?

CDC : Disons qu'ils savaient que j'avais la grosse forme et que tout le monde attendait le CLM pour savoir qui de nous deux allait prendre le dessus.
Après ce fameux CLM, ils ont voulu jouer sur deux tableaux en mettant un coureur de chez eux dans la bonne échappée, ainsi il n'avait pas à rouler puisqu'il avaient Sivakov comme leader. Et à l'arrière ils roulaient juste pour que l'échappée ne prenne pas plus de trois minutes pour garder la place de deuxième de Sivakov.

VC : -As tu fêté ta victoire?  Comment ont réagi ta famille et tes amis?

CDC : La course s'est finie le vendredi, c'est dire que j'ai passé un super week-end en famille pour fêter cette victoire. Les 3/4 du temps je l'ai passé à boire, à manger et à raconter ma course avant de reprendre l'entrainement dès le lundi suivant.

VC : -Et pour finir, vers quoi se tourne ton regard désormais?

CDC : Mon grand objectif et mon rêve pour cette saison serait de prendre le départ du prochain Tour de France qui passe cette année sous ma fenêtre et en plus pour le centenaire, je serais le local sur les trois premières étapes. Maintenant j'espère gagner une étape sur le Giro pour faire pencher la balance s'il y a hésitation entre deux coureurs.

REGARD EN COIN CARLOS DA CRUZ (1999)

Avec lui, c'est souvent le bouquet
De l'un de nos envoyés spéciaux.

C'est l'histoire d'un p'tit gars de la banlieue nord qui s'est pris de passion pour le vélo en voyant son frère balancer dimanche après dimanche des bouquets de fleurs sur la table du salon, une grosse médaille brillante autour d'une coupe et une coupe à la main. Sa mère avait le sourire, alors il s'est dit que coureur, ce devait être finalement un bon métier. Il n'en a pas encore le palmarès, mais Carlos Da Cruz a bien une gueule de champion. Avec son visage à la Kirk Douglas, il ressemble à ces vieilles photos noir et blanc de Miroir du cyclisme. On l'imagine, boyaux sur les épaules, partir à l'assaut du Galibier après avoir bu une rasade de vin à Saint-Michel de Maurienne et embrassé des jeunes filles aux robes légères qui lui auraient fait tourner la tête et donner du courage.

Las, Carlos Da Cruz est bien de notre temps et balade sa belle gueule dans un peloton miné par le dopage et le doute. Sa famille, arrivée du Portugal voilà trente-cinq ans, habite toujours Saint-Denis, du côté de la place Parmentier. Avant même qu'un drôle de vaisseau baptisé Stade de France ne se pose du côté de La Plaine, la ville était surtout connue par ses enfants de la balle qui s'esquintent inlassablement les genoux sur des terrains de fortune, des terrains de bitume. Les mamans jouent les arbitres. Quand le repas est prêt, la partie s'arrête. Carlos, ce s'était pas son rayon. Il a toujours préféré les grandes roues et les tours de quartier. Et se souvient comme si c'était hier de son premier vélo. " En moitié en plastique. On me l'a volé. Dans la cave. Franchement, je ne l'ai pas regretté. J'en ai eu un mieux ! "

C'est tout Carlos, brut de décoffrage. Il pourrait s'en tenir là et continuer à feuilleter l'album de ses souvenirs, deux cents victoires chez les amateurs, piste et route confondues. Mais il s'emballe : " On dit que les mecs de banlieue ne font pas de vélo, mais oh, ils ont vu la thune que ça coûte, un vélo ? " Pareil sur le dopage. " Tout le monde parle de l'EPO. Qu'ils viennent dans les cités. Là-bas, la drogue est quasiment en vente libre. Mais il n'y a pas de contrôles. On a vu des mecs clamser. Alors je ne vais pas m'attendrir sur des cyclistes qui ont décidé de foutre leur vie en l'air. Un sportif, ça doit montrer l'exemple. "

Professionnel depuis trois ans, le benjamin de l'équipe Big Mat Aubervilliers vit son premier tour de France. Il en parle les yeux humides. " Tout ce monde au bord de la route, c'est incroyable. Je me dis que le vélo ne peut pas mourir. Quand je suis dans le dur, je pense à tous ces gens. " Il a fait un rêve. Après avoir effacé les Alpes, enduré les Pyrénées, bien écouté les conseils de son mentor Thierry Bourguignon (" récupère ! "), le voici sur les Champs-Élysées, un peu chez lui. " À Paris, j'suis total matador ! La seule fois que j'ai vu le Tour en vrai, c'était là-bas. J'ai vu Indurain, là, à trois mètres de moi. Il était plus petit que je ne pensais. Alors que je m'imaginais un géant. "

On aimerait dire au peloton : laissez partir le gamin, vous savez, c'est pour le renouveau du vélo. Laissez le total matador faire une belle passe sur les Champs. Laissez-le ramener le bouquet à sa mère. Elle aime les fleurs. Surtout le dimanche

LAURENT FLANDRE

Lettre de félicitations adressée a Carlos DA CRUZ (1997)

Lettre de félicitations adressée à Carlos DA CRUZ pour sa médaille de bronze dans l'épreuve de poursuite par équipe au championnat du monde de cyclisme sur piste à Perth (Australie)


Paris, le 30 août 1997

C'est une magnifique médaille de bronze que vous venez de remporter dans l'épreuve de poursuite par équipe de ces championnats du monde de Perth et j'ai tenu à vous adresser mes plus chaleureuses félicitations pour ce brillant résultat.

Ce podium est un formidable espoir pour les années futures et vous place désormais sur la trajectoire des Jeux olympiques de Sydney.

Je suis persuadé que vous partagerez ces moments de joie intense avec vos équipiers et tous ceux qui vous sont proches.

En vous renouvelant tous mes compliments, je vous prie d'accepter, cher Carlos DA CRUZ, l'expression de mon estime et de mes bien cordiales amitiés.

Jacques CHIRAC

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